Une théière est un récipient ventru, muni d’un bec verseur et d’une anse ou d’une poignée, servant à préparer une infusion de thé et à la servir.
Selon sa taille, la théière convient pour une infusion individuelle ou pour plusieurs tasses.
Le matériau est variable : porcelaine, faïence, terre, métal, etc.
Les spécialistes conseillent la théière en terre rouge, non vernissée intérieurement, supérieure au métal, souvent trop mince (sauf le métal anglais), et à la porcelaine, élégante et assortie aux tasses et au service, mais qui ne se « culotte » pas.
En effet, une théière est d’autant plus apte à préparer un bon thé qu’elle a beaucoup servi sans jamais être récurée.
Lorsqu’elle est neuve, il est conseillé de la laisser plusieurs jours emplis de thé fort.
Ensuite, à chaque infusion, après avoir jeté les feuilles de thé, on rince la théière à l’eau claire et on la laisse sécher.
Une théière possède le plus souvent un goulot verseur fin et allongé ; elle a toujours un couvercle.
Une innovation est apparue au XIXe siècle : un treillage, ou une paroi percée de petits trous, est placé intérieurement, à la base du goulot, ce qui évite aux feuilles de couler dans la tasse avec l’infusion ; néanmoins cela ne dispense pas de l’usage d’une passoire.
Certains modèles possèdent également une passoire interne, qui s’adapte à l’ouverture de la théière ; on y place les feuilles de thé avant de verser l’eau.
Les premières théières en métal apparurent en France à la fin du XVII e siècle ; celles en porcelaine et en faïence, venues de Chine et du Japon, puis de Meissen et de Sèvres, sont postérieures.
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