Petit gâteau, à base de beurre, de farine, d’œufs, de sucre, d’eau de fleur d’oranger. On raconte que Madeleine est le prénom d’une soubrette qui remplaça au pied levé, lors d’une réception, le pâtissier de Stanislas, Duc de Lorraine, qui soudainement, venait de rendre son tablier. Le majordome du palais chargea une servante nommée Madeleine de préparer une pâtisserie. Madeleine ne connaissait qu’une recette de pâtisserie celle des madeleines, petit gâteau traditionnel des jours de fêtes chez elle à Commercy. Le duc et ses convives furent enthousiasmés par ces petits coquillages de pâtisserie. À la fin de la réception, Stanislas, en personne, la félicita devant tous ses invités et proclama que ce petit gâteau s’appellerait désormais madeleine de Commercy.
On raconte aussi qu’à l’origine, la madeleine fut moulée dans une coquille Saint-Jacques ce qui expliquerait sa forme alvéolée.
Proust dans son livre Du côté de chez Swann fit connaître la madeleine universellement. « …Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul… ». On observera que cette version, qui évoque une madeleine, fait suite à une version préliminaire (Jean Santeuil), où il est question de biscottes grillées.
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