Les bugnes sont de gros beignets du Lyonnais, traditionnellement consommé les jours de fête, en particulier le mardi gras (beignets de carnaval).
Au Moyen Âge les « frituriers » vendaient les bugnes en plein air, d’Arles à Dijon.
Elles sont devenues typiques de Lyon, aussi courante lors des « vogues » (fêtes foraines) que les gaufres dans d’autres régions.
A l’origine, la pâte à bugnes était faite de farine, d’eau, de levure et de fleur d’oranger.
Avec l’autorisation de « faire gras » jusqu’au mercredi saint, elle s’est enrichie de lait, de beurre et d’œufs, et les bugnes sont devenues de véritables pâtisseries. (Dans d’autres régions, on trouve les beugnons ou bignons, les merveilles, les roussettes, etc.)
Découpées à la roulette (autrefois appelée éperon) en rubans que l’on noue, les bugnes sont dégustées saupoudrées d’un peu de sucre et sont meilleures chaudes que froides.
(Source: Larousse Gastronomique.)