Terme à proscrire, puisque, introduit à une époque où la connaissance de la physiologie sensorielle était insuffisante, il ne désigne que le « goût », c’est-à-dire la sensation synthétique que l’on a quand on met un aliment en bouche.

Il correspond au mot anglais « flavour », qui désigne le goût, à savoir l’ensemble des sensations que l’on a quand on mange, à savoir le mélange des sensations olfactives rétronasales (les composés odorants remontent vers le nez par des canaux de l’arrière de la bouche, les « fosses rétronasales »), sapides (par les papilles, qui captent non seulement les molécules sapides, mais aussi les lipides qui stimulent des récepteurs particuliers), trigéminales (les piquants et les frais), etc.
Bref, aucune raison d’utiliser ce terme inutile.

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