Acidophile s’applique à des organismes qui ne peuvent survivre et se multiplier que dans des environnements acides (pH faible) ou très acide.
Plusieurs d’entre eux se dégradent dans un pH supérieur à 4. Ce sont des organismes extrêmophiles-vrais (on englobe parfois improprement sous le vocable acidophile des organismes qui supportent une acidité élevée mais qui peuvent également vivre dans un milieu moins acide, neutre ou basique).
Ne pas confondre avec le qualificatif « acidiphile » (avec un « i ») qui s’applique à un constituant cellulaire qui a une affinité pour les colorants acides.
Organismes acidophiles
– Les poissons ne survivent pas à des pH inférieurs à 4.
– Les plantes supérieures et les insectes ne supportent pas de pH inférieurs à 2-3.
– Les sphaignes entretiennent l’acidité de leur milieu en y pompant les ions alcalins.
– Arnica des montagnes, avoine, châtaignier, chêne, chêne-liège, chêne rouvre, digitale pourpre, gentiane acaule.
– Certaines espèces de la famille des Ericaceae, comme les myrtilles.
– La plupart des espèces du genre Erica (bruyères).
Mécanismes adaptatifs
Les organismes acidophiles sont capables de maintenir un pH intérieur moins acide que celui du milieu extérieur. Le pH des micro-organismes acidophiles a été mesuré entre 5 et 7 (contre 6 à 8 pour les organismes normaux). Le pH du cytoplasme est régulé grâce à des « pompes transmembranaires ».
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